Le rôle du framing en MMA face à des lutteurs puissants

Twee sporters trainen een BJJ-techniek waarbij één persoon stevige side control houdt en de ander verdedigt met hand- en kraagcontrole.

Le framing en MMA est une technique qui consiste à utiliser les structures osseuses — le plus souvent les avant-bras, les mains ou les tibias — pour créer littéralement de l’espace entre vous et votre adversaire. Il s’agit d’un mécanisme défensif qui permet de reprendre le contrôle, de retrouver de l’air et de se repositionner pour l’action suivante. Dans un sport où le contrôle est primordial, le framing offre la possibilité de rester dominant, même depuis une position défavorable.

Ce qui rend le framing si particulier, c’est qu’il ne repose pas sur la force brute, mais sur un placement intelligent. Beaucoup de débutants confondent le framing avec le fait de pousser ou de lutter, alors qu’il s’agit avant tout de structure et de timing. Contrairement à un sprawl ou à une sortie de clinch, le framing est un processus continu. C’est un élément essentiel de votre arsenal de survie dans la cage, un moyen de se réinitialiser, de s’échapper ou même d’initier une attaque.

Comment les lutteurs puissants dominent et comment le framing peut les arrêter

Les lutteurs sont connus pour leur capacité à amener leurs adversaires au sol et à les contrôler. Pensez au top control, aux takedowns et au fameux « grind style » où vous vous épuisez complètement pendant que votre adversaire domine avec un minimum d’énergie. Le framing en MMA est la réponse à cette pression écrasante. En maintenant structurellement la distance, vous empêchez le lutteur d’imposer sa volonté, que vous soyez dos à la cage ou sur le dos.

Ce que beaucoup de combattants sous-estiment, c’est la vitesse à laquelle un lutteur peut verrouiller une position dès qu’il entre en contact avec votre corps. Un bon frame — qu’il s’agisse d’un crossface, d’un underhook frame ou d’un butterfly frame — freine juste assez l’adversaire pour l’empêcher d’installer pleinement sa position. Avec un framing efficace, vous neutralisez l’explosivité et le contrôle du lutteur et transformez le combat en un jeu d’échecs technique où vous dictez l’espace.

Les techniques de base du framing en MMA

Il existe différents types de frames, chacun ayant sa propre application. L’inside frame, par exemple, est souvent placé avec l’avant-bras contre le cou ou la poitrine de l’adversaire. L’outside frame, quant à lui, sert à appliquer une pression oblique pour créer de l’espace et se déplacer. Le framing est également omniprésent dans les positions de garde, comme le knee shield ou le crossface depuis la demi-garde. Chacune de ces techniques agit à la fois comme une barrière physique et comme une préparation pour le mouvement suivant.

Le framing ne consiste pas à rester immobile, mais à effectuer en permanence de petits ajustements. Surtout lorsque vous êtes sur le dos, un bon frame peut faire la différence entre survivre et abandonner. Pensez à placer votre tibia sur la hanche pour empêcher une passe, ou à utiliser votre avant-bras pour maintenir une attaque à distance. Le framing vous rend mobile et dangereux, même lorsque vous êtes théoriquement en position inférieure.

Les erreurs fréquentes liées au framing en MMA

L’une des plus grandes erreurs en framing MMA est d’attendre qu’il soit trop tard. Le framing est préventif : il faut anticiper et créer de l’espace avant que l’adversaire ne prenne le contrôle. Si vous attendez d’être complètement aplati, il est souvent déjà trop tard. Beaucoup de combattants poussent dans la panique ou utilisent la force, alors que le framing repose justement sur la structure. La différence se joue dans des changements d’angle subtils, le placement et l’adaptation constante à la pression adverse.

Une autre erreur consiste à toujours s’appuyer sur le même frame, par exemple en utilisant uniquement l’avant-bras sans impliquer les hanches ou les jambes. La variation est essentielle. Les meilleurs combattants combinent le framing avec des coups de pied, des sweeps ou des escapes. Si vous ne faites que défendre sans transitions stratégiques, le framing devient une simple tactique de retardement plutôt qu’une arme tactique. Il doit être intégré à l’ensemble de votre gameplan MMA pour être réellement efficace.

Le framing en action : exemples de combats à l’UFC

L’un des exemples les plus connus de framing en MMA est celui de Tony Ferguson. Lors de son combat contre Kevin Lee, il s’est retrouvé à plusieurs reprises sur le dos, mais a utilisé son knee shield et des frames avec les avant-bras pour se protéger du ground-and-pound et finalement mettre en place des soumissions. Son utilisation du framing montre qu’il est possible de garder le contrôle même depuis le dos, à condition de maîtriser la bonne technique.

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